LinkedIn est, sans aucun doute, l’endroit idéal pour trouver des talents de premier ordre.
Le problème ?
C’est le marché des chercheurs d’emploi en 2022.
Le taux de chômage aux États-Unis se maintient à 3,6 % en mars. De plus, il y a maintenant plus de 15 millions d’offres d’emploi disponibles sur LinkedIn, ce qui signifie que les candidats peuvent être pointilleux.
Alors…
Chez Passport-Photo.Online, nous avons décidé de sonder environ 1 000 professionnels et de découvrir les erreurs fatales des employeurs lorsqu’ils recrutent sur LinkedIn afin d’aider les entreprises à recalibrer leurs efforts de recrutement.
Principaux points à retenir
- La plupart des professionnels actifs (79 %) ont une opinion positive ou très positive des employeurs qui les contactent sur LinkedIn au sujet d’une opportunité d’emploi.
- 62 % des candidats aux États-Unis ont une attitude négative ou très négative à l’égard des entreprises qui les utilisent comme fantômes sur LinkedIn, 63 % d’entre eux déclarant qu’il est probable ou très probable qu’ils évitent de postuler à des emplois auprès d’employeurs coupables de les utiliser comme fantômes à l’avenir.
- Environ 95 % des demandeurs d’emploi souhaitent que les employeurs incluent une fourchette de salaire dans les offres d’emploi sur LinkedIn.
- Environ 69 % des personnes sont susceptibles ou très susceptibles d’ignorer les offres d’emploi sur LinkedIn qui utilisent un langage sexiste ou discriminant envers l’âge.
- Pas moins de 64 % des demandeurs d’emploi trouvent ennuyeux de devoir remplir manuellement un formulaire de candidature distinct après avoir envoyé un CV via LinkedIn.
Sensibilisation et communication avec les candidats
Confirmez la tête si cela vous semble familier :
Vous parcourez LinkedIn à la recherche d’une nouvelle recrue qui permettra à votre entreprise d’atteindre de nouveaux sommets.
Enfin, vous tombez sur l’employé de vos rêves.
D’après son profil LinkedIn, le candidat est compétent, expérimenté et fera probablement le travail de trois personnes.
Alors :
Vous décidez de lui envoyer un message pour voir s’il est prêt à travailler. C’est une bonne décision, car 79 % des professionnels actifs ont un sentiment positif ou très positif à l’égard des employeurs qui les contactent sur LinkedIn au sujet d’une opportunité d’emploi, selon les résultats de notre étude.
Cinq jours plus tard, votre boîte de réception est vide. Des grillons.
Mais pourquoi ?
C’est ce que nous avons voulu découvrir en commençant par notre étude. Nous avons donc identifié sept raisons principales pour lesquelles les professionnels ignorent les messages des recruteurs sur LinkedIn concernant des emplois potentiels :
- Le message est trop générique (un texte standard du type “J’ai un travail extraordinaire que vous allez adorer”) : 58%
- L’offre d’emploi ne correspond pas au niveau d’expérience, aux compétences ou à la trajectoire de carrière du candidat : 57%
- L’entreprise est peu présente sur LinkedIn (par exemple, il est impossible de trouver des informations suffisantes sur l’organisation, ses produits ou services, sa culture ou ses critiques) : 55%
- Le recruteur utilise trop de mots à la mode ou de jargon d’entreprise : 52%.
- Il y a des erreurs grammaticales dans le message d’approche : 51%
- L’employeur appelle le candidat par son mauvais nom : 28%.
- L’organisation donne l’impression d’être irrespectueuse ou trop insistante : 26%.
Nous avons ensuite demandé aux participants à l’enquête quel était le nombre maximum de suivis qu’ils pouvaient tolérer de la part des employeurs sur LinkedIn.
Voici les résultats :
- Deux : 39 %
- Un : 25 %
- Trois : 17 %
- Quatre : 16 %
- Zéro : 4 %
Enfin, nous voulions connaître l’attitude des demandeurs d’emploi à l’égard des employeurs qui les ghostent sur LinkedIn (c’est-à-dire qui disparaissent soudainement et ne répondent plus aux messages).
Malheureusement, c’est devenu une pratique de recrutement courante. À tel point que 73 % des employeurs admettent ouvertement avoir ” ghosté ” un candidat au cours de l’année écoulée, selon une étude récente d’Indeed.
Comme on pouvait s’y attendre, nos propres recherches révèlent que 62 % des candidats à l’emploi ont une attitude négative ou très négative à l’égard des entreprises qui les ghostent sur LinkedIn. Ce qui est plus intéressant, cependant, c’est que 63 % des personnes interrogées ont déclaré qu’il était probable ou très probable qu’elles évitent de postuler à des emplois auprès d’employeurs coupables de les ghoster à l’avenir.
Alors-
Les employeurs, prenez note Les péchés capitaux de la rédaction d’une description de poste sur LinkedIn
Il est essentiel de rédiger une annonce d’emploi solide.
La plupart des candidats passent en moyenne 49,7 secondes sur une offre d’emploi avant de cliquer. Si vous ne parvenez pas à attirer leur attention dans ce court laps de temps, vous risquez de perdre une grande partie des candidats.
Nous avons donc décidé de demander aux candidats quels détails de l’annonce d’emploi les employeurs doivent fournir sur LinkedIn pour les inciter à postuler. Voici les résultats :
- Intitulé du poste : 69 %.
- Lieu de travail : 62%
- Résumé du poste (c’est-à-dire de brèves informations sur les activités de l’entreprise et le rôle) : 61%
- Type d’emploi (à distance, sur place ou hybride) : 58%
- Avantages sociaux : 58%
- Fonctions principales : 54%
- Compétences et expériences essentielles requises : 53%
- Les extras/extras précieux : 42%
- Valeurs et culture de l’organisation : 28%
- Processus de candidature détaillé : 13%
Maintenant :
Lorsque nous avons demandé aux participants à l’enquête s’ils pensaient que les employeurs devraient également inclure une fourchette de salaire dans les offres d’emploi, 95 % ont répondu “Oui”. Mais ce n’est pas tout. 69 % des demandeurs d’emploi ont déclaré qu’il était probable ou très probable qu’ils ignorent les offres d’emploi sur LinkedIn sans fourchette de salaire.
C’est logique.
D’une part, cela contribue à la transparence des salaires et garantit que les travailleurs sont payés équitablement pour un travail égal. D’autre part, l’ajout d’un salaire permet de gagner du temps, car il élimine automatiquement les candidats qui ne travaillent pas dans votre fourchette salariale. Malheureusement, selon les données de l’enquête SHRM 2021, seuls 12 % des offres d’emploi contiennent des informations sur le salaire.
En approfondissant les résultats de l’enquête, nous avons voulu savoir ce que les demandeurs d’emploi pensent des employeurs qui utilisent sur LinkedIn des termes tels que “superstar”, “Jedi” ou “rockstar” dans les titres des postes. Ces termes sont devenus courants dans les entreprises qui cherchent à attirer les Millennials et les Gen Zers, car ils permettent de recadrer l’idée que les jeunes candidats se font du poste et de rafraîchir l’image officielle de l’entreprise.
Voici les résultats :
- Positif : 48%
- Neutre : 22 %
- Très positif : 16%
- Négatif : 9 %
- Très négatif : 6 %
D’une manière générale, le fait de pimenter les titres de poste est bien accueilli dans toutes les principales catégories démographiques. Les personnes âgées de 25 ans ou moins et celles âgées de 26 à 38 ans sont particulièrement favorables à ces termes, avec respectivement 67% et 68% (contre 64%) ayant une attitude positive ou très positive envers les titres relookés.
Enfin, nous avons voulu savoir ce que les demandeurs d’emploi pensent des organisations qui utilisent un langage sexiste ou discriminant envers l’âge dans les offres d’emploi sur LinkedIn, car ces deux types de langage restent répandus.
Des mots comme “énergique”, “natif du numérique” ou “jeune diplômé”, même sans intention de nuire, peuvent décourager les candidats plus âgés de postuler. De même, des termes sexués comme “affirmer” ou “défi” peuvent être considérés comme masculins et faire fuir les candidates.
Voici donc ce que les personnes pensent du ce genre de langage dans les offres d’emploi LinkedIn :
- Négatif : 47 %
- Neutre : 20 %
- Très négatif : 15 %
- Positif : 9 %
- Très positif : 10 %
En outre, 69 % des répondants à l’enquête ont déclaré qu’ils étaient susceptibles ou très susceptibles d’ignorer les offres d’emploi sur LinkedIn qui utilisent un langage sexiste ou discriminant envers l’âge
Pour cette raison, les employeurs peuvent vouloir exploiter la puissance de la technologie moderne qui peut révéler les mots sexistes ou discriminants envers l’âge cachés et proposer des alternatives pour rendre vos offres d’emploi sur LinkedIn moins biaisées et plus inclusives.
Attentes des candidats dans le processus de candidature
Soyons honnêtes :
Le plus souvent, les candidats doivent sauter à travers des cerceaux pendant le processus de candidature.
Premièrement, vous devez passer une heure ou deux à adapter votre CV à la description du poste et prier pour que l’ATS (système de suivi des candidats) ne jette pas votre document à la poubelle.
Ensuite, les employeurs demandent souvent aux candidats de remplir manuellement un formulaire de candidature distinct après avoir envoyé leur CV via LinkedIn. Selon notre étude, 64 % des demandeurs d’emploi trouvent cela ennuyeux.
Il n’est donc pas surprenant que 60 % des candidats abandonnent en cours de route en raison de la longueur ou de la complexité des candidatures, selon le SHRM. Dans ce contexte, il pourrait être judicieux pour les employeurs de réduire le temps nécessaire pour postuler à un emploi et de le maintenir en dessous de 15 minutes.
Enfin, les candidats doivent souvent passer un entretien après avoir envoyé leur CV. Voici ce que pensent les demandeurs d’emploi de ces tâches :
- C’est assez ennuyeux : 34%
- Neutre : 31 %
- C’est légèrement ennuyeux : 15%
- C’est très ennuyeux : 14%
- Ce n’est pas du tout gênant : 6%
Comme vous pouvez le constater, la plupart des demandeurs d’emploi ne sont pas particulièrement satisfaits des entretiens.
Cela dit, il s’agit d’une étape essentielle du processus de sélection, qui aide l’employeur à déterminer si les compétences et l’expérience d’un candidat correspondent aux exigences du poste. Pour adoucir la pilule, cependant, les employeurs pourraient offrir une compensation monétaire pour les tâches d’entretien accomplies, en particulier celles qui prennent du temps.
Méthodologie
Nous avons mené une enquête en ligne auprès de 991 répondants via un outil de sondage en ligne sur mesure en avril 2022. Cette étude a été créée à travers de multiples étapes de recherche, de crowdsourcing et de sondage. Toutes les réponses des participants à l’enquête ont été examinées par des scientifiques des données pour le contrôle de la qualité. L’enquête comportait une question de contrôle de l’attention.
Droits d’auteurs
Nos conclusions vous ont-elles aidé à en savoir plus sur les erreurs de recrutement sur LinkedIn ? Si vous pensez que votre public sera intéressé par ces informations, n’hésitez pas à les partager. N’oubliez pas de mentionner la source et de créer un lien vers cette page.
Sources
- Aslam S., “81 LinkedIn Statistics You Need to Know in 2022”
- Giang V., “Why You Keep Applying For The Wrong Jobs”
- Iacurci G., “4.3 Million People Quit Their Jobs in January as the Great Resignation Shows No Sign of Slowing Down”
- Maurer R., “More Employers Post Salary Ranges to Attract Workers”
- Premack R., “Companies Are Desperate to Attract Millennials — And They’re Rebranding Job Titles as ‘Ninjas,’ ‘Rock Stars,’ and ‘Evangelists’ to Do It”
- Statista, “Monthly Unemployment Rate in the United States from March 2021 to March 2022”
- Threlkeld K., “Employer Ghosting: A Troubling Workplace Trend”
- Zielinski D., “Study: Most Job Seekers Abandon Online Job Applications”
Max Woolf est écrivain et amateur de voyages chez PassPort-Photo.Online. Ses idées, ses conseils et commentaires ont été mis en exergue notamment chez Forbes, Inc., Business Insider, Fast Company, Entrepreneur, MSN, NBC, Yahoo, USA Today, Fox News, AOL, The Ladders, TechRepublic, Reader’s Digest, Glassdoor, Stanford, G2 et plus de 200 autres publications.